On ne peut pas faire du béton avec le sable du désert.
Trop fin, trop rond, ce sable érodé par le vent n’a pas les aspérités requises pour entrer dans la composition des matériaux de construction. On peut le regretter au regard de la pénurie de sable qui s’installe au niveau mondial. Mais dans un certain sens, tant mieux !
J’ai été deux fois marcher dans le Sahara. En suivant les guides berbères, j’ai cheminé vers moi-même, j’ai aussi découvert des lieux sacrés. Si ces étendues de sable étaient exploitables, il y a fort à parier que ces lieux, sacrés pour les autochtones, seraient entourés de machines d’extraction, d’usines ou de grandes routes de transport à travers le désert.
Ainsi dans nos vies, ne cherchons pas à rendre tous nos déserts « utiles ». Dans le quotidien d’une solo entrepreneuse, il est tentant de vouloir remplir l’agenda d’activités professionnelles jusqu’au bout de la soirée : prospection, réseautage, rendez-vous clients, production, formations, coachings…
Pour autant, il est tout aussi important de sanctuariser des plages de temps pour autre chose : dans mon quotidien, je me suis engagée avec moi même à me laisser du temps de créativité libre (j’ai mon prochain roman à écrire 😉) et du temps où je débranche les neurones, que ce soit pour une balade en forêt… ou en promenant le chien (pour celles et ceux qui ont suivi l’épisode précédent).
Et vous, où sont vos plages de désert ressourçantes ?
Texte initialement publié sur LinkedIn.